Comment consommer responsable et réduire son empreinte carbone ?
Dans un monde où l’urgence climatique se fait de plus en plus pressante, chaque geste compte. Découvrez comment des choix de consommation réfléchis peuvent réduire significativement votre empreinte carbone et contribuer à un avenir durable. En adoptant des pratiques simples mais efficaces, transformez votre quotidien pour préserver notre planète tout en vivant mieux.
De quoi est composée l’empreinte carbone d’un Français ?
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?
Il s’agit d’un indicateur qui évalue l’impact d’une activité sur l’environnement, en se concentrant sur les émissions de gaz à effet de serre associées à cette activité. L’empreinte carbone peut être calculée pour une personne (en fonction de son mode de vie), une entreprise (selon ses activités) ou un territoire.
Pour simplifier le calcul de cet impact environnemental, les scientifiques l’expriment généralement en équivalents de dioxyde de carbone (CO2éq). Par souci de simplicité et d’homogénéisation, le CO2 est souvent utilisé pour représenter tous les gaz à effet de serre, lesquels incluent la vapeur d’eau, le méthane, le protoxyde d’azote, l’ozone et le dioxyde de carbone.
Quels secteurs en France génèrent le plus d’émissions de gaz à effet de serre ?
Pour répondre à cette question, examinons les secteurs les plus polluants en France en utilisant l’empreinte carbone comme référence. D’après le rapport de 2014 du GIEC, la répartition des émissions est la suivante :
Bien que ces chiffres soient des estimations et non des valeurs exactes, ils offrent un aperçu fiable des tendances actuelles. On observe que trois secteurs se distinguent par leur impact : l’industrie, l’agriculture et la production d’énergie. Ces secteurs sont cruciaux pour le fonctionnement du pays, englobant des besoins essentiels tels que le chauffage des logements, l’alimentation, et la production de biens de consommation. Il n’est donc pas surprenant qu’ils figurent parmi les principaux contributeurs aux émissions de GES.
Si les territoires et les entreprises ont un impact fort sur le dérèglement climatique, on peut également agir et avoir de l’impact en tant qu’individu, en prenant conscience de son empreinte carbone et en agissant sur sa consommation.
Quel est l’impact de ma consommation à mon échelle individuelle ?
Une étude de l’Ademe identifie quatre principales sources d’émissions directes de CO2. L’empreinte carbone annuelle moyenne d’un habitant en France se répartit comme suit :
Transport : 2,8 tonnes de CO2éq par habitant, principalement dues aux déplacements en voiture.
Achat de biens et services : 2,4 tonnes de CO2éq par habitant, liés aux articles pour la maison et les loisirs.
Logement : 2,2 tonnes de CO2éq par habitant, associées à l’utilisation du gaz et du fioul pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, ainsi qu’à la construction.
Alimentation : 2,1 tonnes de CO2éq par habitant, résultant de la consommation de produits, notamment ceux d’origine animale, et des déchets générés.
Selon ces données, l’empreinte carbone moyenne en France est de 9,5 tonnes de CO2éq par personne par an quand le GIEC recommande de réduire son empreinte carbone à 2 tonnes de CO2éq par personne et par an.
4 conseils pour agir en consommant plus responsable
Favoriser les mobilités douces
Comme nous avons pu le voir, les transports sont la plus grande composante de l’empreinte carbone d’un Français. Il est donc primordial de repenser nos modes de transports. Pour mieux comprendre, vous pouvez utiliser le simulateur de l’Ademe qui permet de comparer l’empreinte carbone de chacun des types de transports. Ainsi, 100km avec une voiture thermique émet en moyenne 21,8kg de CO2éq quand le train en émet moins d’un kg de CO2éq.
Ainsi, pour réduire vos émissions, vous pouvez prendre l’habitude de comparer les différents types de transports pour voir si une alternative à la voiture est disponible. Également, sur des courtes distances, privilégier la marche ou le vélo quand cela est possible vous permet de pratiquer une activité physique bénéfique pour la santé.
En plaçant 25 000€ chez helios au lieu de le placer dans une grande banque, vous réduisez votre empreinte carbone bancaire de 13,5 tonnes en quelques minutes seulement.
Réduire son empreinte carbone indirecte en passant à une banque verte
Lorsqu’on évoque l’empreinte carbone d’un Français, on pense généralement aux sources directes d’émissions de gaz à effet de serre. Cependant, l’impact indirect, notamment celui lié à l’épargne, est souvent ignoré. En effet, l’argent que chaque citoyen dépose dans une banque française permet à celle-ci de financer des projets, tant au niveau national qu’international, qui peuvent avoir des effets néfastes sur l’environnement.
En d’autres termes, les fonds que vous placez sur votre compte bancaire constituent une source significative d’émissions de CO2. Par exemple, l’empreinte carbone annuelle moyenne associée à l’épargne d’un Français s’élève à 16 tonnes de CO2 équivalent pour un montant de 25 000 € déposé en banque. Heureusement, des alternatives écologiques existent.
Par exemple, helios propose les comptes les plus verts en France en 2023, avec une intensité carbone cinq fois inférieure à celle des banques traditionnelles.
Privilégier des achats durables
Les achats de biens et de services ont également un impact fort sur notre empreinte carbone. En effet, dans le monde mondialisé dans lequel nous vivons, peu de nos achats sont fait en France (ou même en Europe), avec en plus une conséquence sociale sur les travailleurs qui ne bénéficient pas des mêmes normes de sécurité que chez nous.
Ainsi, pour consommer de manière plus durable, quelques règles simples et de bon sens peuvent considérablement impacter votre empreinte carbone.
Pour éviter les achats d’impulsion, vous pouvez commencer par vous demander si vous avez vraiment besoin de l’achat. Si la réponse est oui, vous pouvez vous demander si vous avez vraiment besoin de l’achat maintenant. Ces questions peuvent paraître anodines, mais en moyenne 7 vêtements sur 10 dans l’armoire d’un français ne sont pas portés d’après Oxfam !
Dès septembre 2024, ilek est d’ailleurs partenaire du collectif Tous Consom’acteurs! et s’engage avec vous pour une consommation responsable.
Pour aller plus loin dans cette étape, vous pouvez adopter la méthode BISOU :
- Besoin : est-ce que j’ai besoin de cet objet ?
- Immédiat : est-ce que j’en ai vraiment besoin maintenant ?
- Semblable : ai-je déjà un objet avec une utilité similaire ?
- Origine : d’où vient ce produit ?
- Utile : ce produit va-t-il m’apporter un confort primordial ?
Une fois l’achat validé, chercher les alternatives de fabrication qui privilégient une éco-conception (fait en France ou en Europe, avec des matériaux locaux et sourcés, pensé pour l’économie circulaire, etc). Pour vous guider afin de connaître ces alternatives, helios a fondé le collectif Tous Consom’acteurs! De plus, en achetant parmi ces partenaires éco-responsables avec une carte helios, vous bénéficiez d’une remise allant jusqu’à 6% du montant de votre achat.
Choisir un fournisseur d'énergie verte
L’énergie est notre avenir, économisons-là. Il y a encore fort à faire en termes de transition énergétique, même si la France est déjà assez avancée sur le sujet. Outre la rénovation nécessaire des logements, il faut aussi revoir la manière dont on consomme de l’électricité et du gaz. Il y a les écogestes à suivre, mais il y a aussi la nature de production d’énergie qui a son importance.
Choisir un fournisseur d’énergie verte, c’est avoir l’assurance que son électricité et/ou son gaz ont été produits par des sources renouvelables. C’est faire le choix de l’hydroélectricité face au pétrole, de la méthanisation face au gaz naturel. C’est réduire drastiquement les CO2 engagés dans la production de ces énergies : 4gCo2/kWh pour l’hydroélectricité contre 840gCo2 pour le même kWh de pétrole !
Choisir un fournisseur d’énergie verte, c’est également investir dans une filière d’avenir, avec des nouvelles possibilités d’emploi et de relocalisation des industries. Le secteur des énergies vertes permet aussi au pays de se défaire lentement – mais sûrement – des dépendances énergétiques, notamment quand on parle de gaz naturel, exclusivement importé.