Mobilité Verte : À Lire Avant de Passer à l’Electrique ou aux Bio-Carburants
- Article mis à jour le 12 août 2024
- 19 min de lecture
La mobilité verte est au cœur des préoccupations liées à l’environnement – et notamment la question du carburant. En France, le transport représentait 31% des émissions de gaz à effet de serre en 2019. Dans ce secteur de l’économie, le transport routier pesait pour 94%, dont 54% pour les véhicules particuliers. Il est donc primordial de verdir le parc automobile français. Et même si les constructeurs font leur lot de prouesses techniques – entre 1990 et 2018, les émissions ont augmenté de 10% quand le nombre de véhicules a augmenté de 37% -, on est loin du compte.
Entre villes, villages et campagnes, pourtant, les questions de mobilité ne sont pas les mêmes, et les réponses non plus. On ne peut pas imposer de transports en commun à tous, et le véhicule personnel reste un moteur phare de liberté et de réussite. Il faut transformer l’essai : passer du thermique à l’électrique sans creuser de fossés dans le pouvoir d’achat fragilisé et en poussant le plus grand nombre à mieux consommer l’énergie.
Qu’est-ce-que la mobilité verte ?
La mobilité verte, qu’on peut aussi appeler mobilité douce ou mobilité durable, repose sur l’utilisation de moyens de déplacement qui ont peu ou pas d’impact sur l’environnement. On parle donc des moyens qui utilisent la force humaine, comme la marche, le vélo ou la trottinette, des moyens de mobilité partagée, comme le covoiturage, mais également des transports en commun, comme le bus, le métro ou le train.
Par extension, le concept de mobilité verte peut se greffer à tous les modes de transport qui contribuent à la réduction des gaz à effet de serre. La voiture électrique ou hybride en fait donc partie. L’avion ou le bateau de croisière, par exemple, sont exclus du concept de mobilité douce.
Pourquoi la mobilité verte est-elle importante ?
- Parce qu’il est primordial de se débarrasser des véhicules thermiques et polluants pour espérer réduire le taux de gaz à effet de serre de l’atmosphère.
- Pour permettre de désengorger les centre-villes et reconnecter les centres d’intérêts au travers de transports en commun.
- Pour descendre le niveau de pollution de l’air, qui provoque de plus en plus de problèmes respiratoires, et de pollution sonore, et qui impacte la faune négativement.
- Pour favoriser l’activité physique des citoyens : bouger pour moins polluer permet également de rester en meilleure santé !
Quelles sont les politiques en faveur de la mobilité verte en France ?
En France, la Loi d’orientation des mobilités – loi LOM – fixe un objectif à 2050 pour atteindre la neutralité carbone des transports terrestres. Deux dates intermédiaires sont proposées pour atteindre des objectifs connexes :
- En 2030 : avoir réduit de 37,5% de CO2 émis par le secteur des transports
- En 2040 : interdire la vente de voitures utilisant des énergies fossiles carbonées
La loi prévoit :
- Des investissements réorientés dans les transports propres, et notamment vers le réseau SNCF pour la modernisation et l’entretien de ses voies.
- Une taxe sur l’aviation civile qui permet de contribuer au financement des transports propres.
- Une prime à la conversion pour les véhicules électriques – et même un leasing électrique, déjà victime de son succès.
- La multiplication des points de recharge pour véhicules électriques.
- La multiplication des voies dédiées ou partagées pour les vélos, pour tripler sa part dans les déplacements du quotidien.
- La mise en place de ZFE – Zone à Faible Émissions – en interdisant les centre villes aux véhicules les plus polluants.
À la maille régionale ou locale, diverses actions sont mises en place : la gratuité des transports en commun, la mise en place de voitures partagées, la location de vélos ou de véhicules électriques, des centre-villes à 30 km/h ou piétonnisés pour contraindre les automobilistes à utiliser les transports en commun.
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Dans une enquête IPSOS de 2023, plus de 60% des répondants utilisent la voiture pour leurs déplacements quotidiens. La marche à pied est à la seconde place du podium et le vélo et le bus se posent en bas de classement. Ce classement ne stipule pas si la voiture est électrique ou hybride rechargeable.
De manière générale, la transition vers un véhicule plus propre ne se fait pas sur un coup de tête. Parce que les véhicules lourds représentent un véritable investissement, et que les véhicules légers ne sont pas adaptés à des longues distances. Prix, avantages et inconvénients : on s’intéresse aux principaux moyens de transport propres pour les particuliers.
La voiture électrique ou hybride
Fer de lance de la transition des outils de mobilité vers des solutions vertes, les voitures électriques tendent à se démocratiser. Des aides de l’Etat viennent appuyer le financement de ces véhicules, le dispositif le plus connu restant le bonus écologique – aux alentours de 6000€ pour les foyers avec un Revenu Fiscal de Référence de moins de 15400 €.
Les avantages des véhicules électriques
- La réduction des émissions de gaz à effet de serre
- La fiabilité du moteur électrique
- La facilité d’entretien
- Le silence du moteur
Les contraintes des voitures électriques
- Le prix à l’achat assez élevé
- L’impact environnemental des batteries
- L’autonomie kilométrique
- La fréquence de recharge
Recharger sa voiture : de plus en plus facile
En mai 2023, le gouvernement se félicitait d’avoir atteint les 100 000 bornes de recharges ouvertes au public. Dans le détail, il y aurait près de 14 500 bornes haute puissance, dont 7000 en ultra puissance, qui permettent une recharge en moins de 20 minutes. L’ambition pour 2030 ? Quadrupler le nombre de bornes.
Du côté du paiement de l’énergie pour la recharge, l’Europe est montée au créneau et a imposé, pour 2027, que chaque borne soit équipée d’un dispositif de paiement par carte. Chaque borne devra également facturer au kWh consommé. Cette disposition de la loi AFIR vient donc homogénéiser le parc des bornes de recharge : certaines ne sont accessibles que via un badge lié à un abonnement, d’autres via un QR Code qui mène à une application mobile.
Pour les recharges à domicile, si vous habitez en copropriété, vous avez un “droit à la prise” : vous pouvez installer à votre charge une borne de recharge. Le syndicat de copropriété ne peut s’opposer à cette démarche – sauf s’il s’agit d’une réflexion plus globale d’électrification du parking. Vous pouvez même être éligible à la prime ADVENIR.
Chargemap permet de trouver rapidement des bornes de recharge disponibles, partout en France.
Quel est le prix moyen d’une voiture électrique ?
Tous les constructeurs automobiles se sont lancés dans la conception de voitures électriques ou hybrides rechargeables. L’objectif ? Vous faire aimer l’électrique et oublier le thermique. Il n’y a donc pas de prix “moyen” de voiture électrique, tellement il y a d’offres différentes et de spécificités. Un des facteurs qui influence grandement le prix est l’autonomie de la batterie. Les entrées de gamme, aux alentours de 20000€, ont une autonomie limitée, utiles pour les trajets du quotidien. On peut monter jusqu’à 90 voire 100 000€ pour des modèles luxueux, notamment développés par Tesla.
Quelle est l’empreinte carbone d’une voiture électrique ?
Une voiture “moyenne”, notamment la voiture électrique la plus vendue en France, émet 46 gCO2/km, quand une voiture à essence du même poids émet 241 gCO2. Une voiture moyenne hybride rechargeable émet quant à elle 165 gCO2/km.
Focus sur l’étiquette énergie des véhicules
L’étiquette énergie, échelonnée de A à G, doit obligatoirement être apposée sur un véhicule à la vente depuis 2006. Les véhicules sont classés du moins polluant au plus polluant :
- A : émissions inférieures ou égales à 100 g/CO2/km
- B : de 101 à 120 g/CO2/km
- C : de 121 à 140 g/CO2/km
- D : de 141 à 160 g/CO2/km
- E : de 161 à 200 g/CO2/km
- F : de 201 à 250 g/CO2/km
- G : supérieures à 250 g/CO2/km
Cette classification conditionne forcément l’attribution des étiquettes Crit’Air, de plus en plus obligatoires pour circuler dans les ZFE – Zones à Faibles Émissions. Les véhicules les plus polluants, vignettes Crit’Air 4,5 et parfois 3 dans certaines agglomérations, doivent rester aux portes de la ville.
La voiture alimentée en bio-carburant
Tout comme le gaz bio, le bio-carburant est obtenu à partir de la valorisation de la biomasse, notamment des déchets, qu’ils soient animaux ou végétaux. De manière très schématique, les déchets sont traités et transformés puis incorporés dans les carburants fossiles. En France, 8% du carburant – essence ou diesel – est incorporé de bio-carburant.
Le bioéthanol – E85 –, qui a été largement médiatisé lors de la hausse des prix des carburants, est produit à partir de blé et de betteraves sucrières. Il est le seul carburant, à ce jour, à pouvoir être utilisé dans les véhicules sans grosse transformation technique du moteur. Si votre voiture essence n’est pas directement compatible, elle peut l’être avec l’installation d’un boîtier spécifique.
Les avantages des biocarburants
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre
- Anticipation de l’épuisement des réserves mondiales de pétrole
- Réduction de la dépendance énergétique pétrolière
- Diversification des filières agricoles
- Valorisation des déchets
Les contraintes des biocarburants
- Des solutions encore expérimentales
- Des moteurs qui ne sont pas tous compatibles
- Un carburant encore trop dépendant des énergies fossiles
Prix et impact du bioéthanol
Véritable promesse économique, le bioéthanol est affiché aux alentours de 0,90€/litre, quand l’essence ou le diesel ne descendent jamais sous les 1,80€/litre (prix de février 2024). Pour autant, trouver de l’E85 est plus compliqué : seules 35% des stations françaises sont équipées.
Quant à l’impact environnemental, on considère qu’une voiture qui roule au bioéthanol émet entre 50 et 70% de moins de CO2 qu’un carburant fossile. Certains rapports d’ONG tendent aussi à réduire cet impact, en insistant sur la somme d’énergie fossile qu’il a fallu pour produire ce carburant.
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Je passe au gaz vert avec ilekDeux roues et électrique : une mobilité urbaine
Après la voiture, le monde des deux roues s’ouvre à nous. Bicyclette, VTT, vélo cargo, mais également moto électrique, trottinette … De la mobilité à la micro-mobilité, il y a qu’un pas à faire. Et les moyens de locomotion ressemblent presque à un rêve de science-fiction : segway, gyroroue, skateboard télécommandé ou hoverboard se faufilent dans les villes et attirent souvent l’attention.
Côté chiffres, il s’est vendu plus de 750000 trottinettes en 2022, un peu plus que de vélos électriques (738000) mais bien moins que les 2 millions de vélos vendus. Le vélo est, en 2022, le moyen de locomotion le plus vendu en France, avant la voiture ou la trottinette.
La trottinette électrique
Depuis 2017, la trottinette électrique s’intègre dans nos milieux urbains, d’abord en usage privé, puis en usage partagé, mis à disposition par des sociétés privées dans les grandes villes, au même titre que les vélos. Pour autant, la trottinette divise, et certaines villes qui avaient adopté la location arrêtent les contrats – incivilités, accidents, vols, conduites dangereuses …
En France, 50% des utilisateurs de trottinettes électriques en libre service ont entre 18 et 24 ans.
Les avantages de la trottinette électrique
- Passe partout
- Rapide
- Economique
- Écologique
Les inconvénients de la trottinette électrique
- Longue à la recharge
- Uniquement dans un milieu urbanisé
- Mauvaise image : accident, incivilité …
L’impact des trottinettes sur l’environnement
Souvent politisée dans des conflits municipaux, la trottinette électrique est considérée comme polluante. Pourtant, les études, entre pessimisme et optimisme, estiment l’impact entre 250 et 50 gCO2eq/km : ça s’explique non seulement par leur durée de vie, mais aussi par leur fabrication.
Un chiffre, peut-être plus parlant : la trottinette électrique aurait représenté 0,015% de l’empreinte carbone de Paris. Une poussière, donc. Mais l’impact à plus long terme de la trottinette électrique demande d’autres études, plus poussées, pour des données plus stables.
Le vélo électrique
Là où la trottinette électrique ne demande aucun effort – hormis un bon équilibre -, le vélo à assistance électrique (VAE) attend une participation physique de son conducteur : sans pédaler, il n’avancera pas. Mais en pédalant, il avancera plus vite, et plus loin, pour le même niveau d’effort.
En 2010, on parlait du VAE comme d’un moyen de transport pour les cadres supérieurs un peu bobo. Aujourd’hui, même s’il représente un coût plus important qu’un vélo normal, le VAE se démocratise et est même poussé par des primes publiques.
La petite reine, électrique ou non, forge d’ailleurs un nouveau paysage urbain : la voirie se modifie, on supprime des voies de voiture au profit de voies cyclistes, on aménage des carrefours, on installe des panneaux routiers spécifiques … Le pendant ? Une utilisation en hausse du vélo, et de plus en plus d’accidents : depuis 2010, il y aurait eu 90% de décès de cyclistes en plus, seulement 49% en agglomération.
L’impact carbone du vélo électrique
Comme tout moyen de transport, tout le cycle de vie est étudié pour calculer l’impact carbone. Le vélo électrique n’échappe donc pas à la règle : son cadre, ses pneus, la nature de la batterie : tout est pris en compte. On considère qu’un vélo électrique émet entre 10gCO2/km et 20gCO2/km.
Les avantages du vélo électrique
- Plus rapide en ville qu’une voiture ou qu’un bus
- Allier écologie et exercice physique
- Une autonomie minimum de 20 km
- Une batterie qui se recharge rapidement
Les inconvénients du vélo électrique
- Un coût à l’achat plus cher qu’un vélo normal
- Un vélo plus lourd qu’un vélo normal
- Un risque plus accru de vol
Les primes et aides à l’achat
Le bonus vélo, mis en place par l’État sous condition de ressources, est une aide accordée pour l’achat d’un vélo (électrique ou non), qui atteint 40% du prix d’achat. L’aide est rétroactive : vous devez faire la demande, en présentant vos justificatifs et la facture, sur le site de la prime à la conversion.
Outre l’aide de l’État, certaines municipalités ou agglomérations proposent des aides spécifiques. C’est le cas d’Arras, Caen, La Rochelle, Lyon, Paris ou encore Toulouse. Renseignez-vous auprès de votre commune.
Le site MesAidesVélo permet, grâce au code postal, de trouver toutes les aides disponibles pour l’achat d’un vélo électrique.
Scooter et moto électrique
Le secteur de la moto – et du scooter – électrique a connu un grand boom en 2022 : + 151% d’augmentation des ventes. Les scooters électriques fleurissent également depuis quelques années sur les trottoirs et les places publiques, en libre service comme les trottinettes. Les motards, eux, rechignent à abandonner leurs bécanes vrombissantes pour des modèles moins polluants … mais beaucoup plus silencieux. Le prix n’encourage pas, l’autonomie et le temps de recharge non plus.
Passer à l’électrique ? Pas question pour 90% des motards interrogés par la FEMA – même si les restrictions d’accès aux villes et ZFE se font de plus en plus drastiques. La moto reste avant tout un véhicule de loisir, quand la voiture est un véhicule de besoin. Les audiences ne sont pas du tout les mêmes, même si les constructeurs de motos font également leur révolution verte.
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J'estime mon abonnement d'électricitéQuels sont les points à considérer avant de passer à la mobilité électrique ?
Autonomie et recharge
Investir dans l’électrique, c’est comprendre que l’autonomie d’une batterie n’est pas aussi grande que celle d’un moteur thermique. En moyenne, un véhicule électrique peut rouler 300 km, une hybride rechargeable 50 km (en électrique) et un moteur thermique entre 500 et 1000 km. Il faut donc revoir ses habitudes, et notamment pour les longs déplacements.
Attention : l’autonomie annoncée par un constructeur peut ne pas être la même lors de votre utilisation réelle du véhicule. La ventilation, le chauffage, tous les systèmes de bords peuvent influencer la capacité de la batterie. Il ne faut pas penser que parce que c’est électrique, c’est “gratuit”. Vous paierez certes moins cher que le carburant, mais la consommation au kWh demande aussi de s’interroger sur son contrat d’énergie.
Investissement sur le long terme
Fin de construction des moteurs thermiques en 2030, fin de commercialisation des voitures thermiques dix ans plus tard, accès interdit à de plus en plus de catégories de véhicules dans les centres villes. On sait que le règne du carburant est en train de décliner. Investir dans un véhicule électrique est une réponse aux besoins du futur.
Attention pour autant de ne pas succomber aux sirènes du consumérisme vert ! Si votre véhicule est en parfait état de marche, qu’il a une bonne note énergétique, ne vous forcez pas à investir dans un véhicule électrique ou hybride rechargeable.
Confort de conduite
D’un point de vue très pratique, les véhicules électriques ne se conduisent pas exactement comme les voitures essence ou diesel. Le moteur n’a plus besoin que vous passiez les vitesses : toutes les voitures sont automatiques, avec seulement deux pédales, et un levier uniquement dévolu à la marche avant – marche arrière.
Autre élément qui peut étonner : le bruit. La voiture électrique n’émet pas ce bruit caractéristique d’un moteur, elle ne vrombit pas, tremble moins, ne cale pas. Cet absence de bruit de voiture doit aussi vous alerter lorsque vous conduisez : piétons et cyclistes pourraient ne pas vous entendre.
Quelles sont les aides pour passer à un mode de transport plus durable ?
Le leasing électrique 🚧 en pause pour 2024
Le gouvernement avait annoncé en grandes pompes le leasing électrique, permettant aux foyers modestes de pouvoir investir dans des véhicules électriques. Le procédé a plu, beaucoup plu même : en 1 mois, le nombre de demandes a doublé ce que le Gouvernement prévoyait pour l’année 2024. Le dispositif du leasing a donc été mis en pause jusqu’en 2025.
La prime à la conversion
Le principe de la prime : mettre son ancien véhicule au rebut, acheter un véhicule neuf ou d’occasion, et recevoir une prime allant jusqu’à 4000€ pour les véhicules thermiques (Crit’Air 1), jusqu’à 6000€ pour les véhicules électriques. Ce dispositif, sous condition de revenus, peut être majoré de 1000€ pour les personnes habitants ou travaillant dans des Zones à Faible Emission.
Le bonus écologique
Bénéficiez d’un bonus de montant maximal de 7000€ pour l’achat ou la location d’un véhicule électrique et/ou hydrogène. Ce bonus n’est valable qu’une fois tous les trois ans pour un particulier. Bon à savoir : sur le site de la Prime à la Conversion, allez en bas de page et testez votre éligibilité pour estimer votre prime. En 6 questions, le calculateur vous indique si vous êtes éligible et quel serait le montant de votre aide.
Le rétrofit électrique
Il est possible de transformer son véhicule thermique en véhicule électrique : ça s’appelle le rétrofit électrique. Le montant de l’aide versée par l’Etat est le même que pour la prime à la conversion : 6000€ maximum, sous condition de ressources.
Les autres aides
Même si la prime à la conversion concerne de nombreux moyens de locomotion (voiture, moto, scooter, cycle …), vous pouvez aussi cumuler ces aides, au cas par cas, avec des aides, primes ou bonus délivrés par d’autres instances. Votre ville, votre département ou encore votre région peut avoir mis en place des mesures spécifiques, en accord avec des acteurs locaux ou des besoins bien particuliers.
Questions fréquemment posées sur la mobilité verte
Quelle est la différence entre mobilité et transport ?
La mobilité signifie l’ensemble des actions liées au déplacement des personnes. Dans ce cadre extrêmement large, le transport est le moyen technique utilisé pour le déplacement.
Qu’en est-il de la mobilité urbaine plus propre ?
Après avoir piétonnisé des centres villes, ajouté des pistes cyclables, il reste la question du “verdissement” du parc des transports en commun. De nombreuses régies d’agglomération répondent déjà en investissant dans des flottes de bus au GNV – un carburant qui émet 15% moins d’effet de serre que le gasoil – ou hybrides. Le tram permet également de répondre à ce besoin : pas moins de 23 communes ont réinvesti dans ce transport en commun depuis les années 2000. C’est le mode de transport qui consomme le moins d’énergie par kilomètre et par personne.
Comment encourager la mobilité verte en entreprise ?
Le FMD – Forfait Mobilité Durable – est un dispositif centré autour des trajets maison-travail, attribué à l’employeur, pour une somme qui peut aller jusqu’à 800€. Le bonus écologique peut également être attribué à une entreprise, tout comme la prime ADVENIR, pour l’aide au financement de bornes de recharges.