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Isolation 11 min de lecture

Comment isoler phoniquement un mur mitoyen ?

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L’isolation phonique d’un mur mitoyen, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement, permet de diminuer les nuisances sonores issues du voisinage. 

Plus d’un ménage sur deux habitant dans une grande ville déclare être touché par des problèmes de bruit. Voix, appareils électroménagers, télévision, instruments de musique, animaux… Les causes peuvent être nombreuses et déboucher sur des disputes de voisinage, voire remettre en question votre qualité de vie.

Quels sont les travaux de rénovation à apporter à vos murs pour vous isoler du bruit ? Quels sont les techniques et les isolants à mettre en place ? Nos réponses. 

Les travaux d'isolation acoustique d'un mur : deux cas de figure

Les logements anciens

Ce n’est pas un hasard si le bruit est désigné comme l’une des principales nuisances des logements collectifs. Sans que cela ne soit une généralité absolue, la qualité de l’isolation phonique dans les bâtiments anciens n’est pas optimale et ne permet pas une cohabitation sereine entre les occupants.

Pour tenter d’y remédier, mieux vaut se fier à l’expertise d’un acousticien, capable de maîtriser tous les aspects de l’isolation phonique d’un mur mitoyen. Fort de son savoir-faire, il saura vous proposer la solution idoine compte-tenu de votre problématique, à partir d’un diagnostic de performance acoustique. Après avoir choisi le ou les isolants, nous vous conseillons de faire appel à un artisan certifié RGE (reconnu garant de l’environnement) pour la réalisation des travaux.

Les logements neufs

Il faut savoir que la première règlementation en matière d’isolation acoustique date de 1970. Elle a d’ailleurs été renforcée en 1996, sans que cela ne produise les effets escomptés, car les règles n’étaient pas toujours respectées.
Depuis 2013, en revanche, tous les maîtres d’oeuvre, lors de la réception des travaux, sont tenus de procéder à des mesures acoustiques et de fournir une attestation en ce sens.

Isoler phoniquement un mur

La qualité de l’isolation acoustique, d’une manière générale, est une discipline complexe, qui est influencée par plusieurs paramètres. Ainsi, la seule isolation phonique d’un mur mitoyen est nécessaire mais pas suffisante pour vous protéger des bruits de voisinage.

Les ondes sonores peuvent en effet passer au travers d’une façade, d’un plafond ou d’un plancher. Pour qu’une isolation sonore soit complète, ce sont tous les points d’entrée du bruit qui doivent être traités. Naturellement, chacun d’eux nécessite sa propre méthode pour en atténuer les effets.

En ce qui concerne l’isolation phonique d’un mur mitoyen, on distingue deux techniques principales, qui possèdent chacune leurs propres avantages : le doublage sur ossature et le doublage collé. L’utilisation d’une peinture spéciale, en revanche, ne constitue pas une solution à part entière.

Le doublage sur ossature

Dans ce cas, on place un isolant dans une ossature métallique qui est fixée à la fois au sol et au plafond. Puis, une plaque de plâtre est fixée sur l’ossature et c’est elle qui assure principalement l’isolation phonique. Selon le principe du “masse-ressort-masse” évoqué plus haut, un espace d’un centimètre environ sépare le mur de la paroi intérieure : la transmission des ondes sonores est ainsi réduite.

Ce procédé se révèle très efficace contre les bruits aériens et possède l’avantage de renforcer l’isolation thermique du mur. Il s’agit d’une technique relativement aisée à mettre en place, et possible sur tous les types de murs, y compris les irréguliers ou inclinés.
En ce qui concerne les points faibles, il faut relever que le doublage, selon l’importance de son épaisseur, empiète plus ou moins sur la surface initiale de la pièce.

Le doublage collé

Ici, le panneau de doublage est collé directement contre le mur mitoyen. Cette technique est réservée aux murs en bon état et droits. D’un point de vue général, cette méthode est moins performante que celle du doublage sur ossature. Il est donc recommandé d’avoir un doublage d’au moins 10 cm d’épaisseur, ce qui a des conséquences sur la surface habitable.

Le doublage collé a pour avantage d’être facile à mettre en place, mais en raison de l’absence de contre-cloison, il ne permet pas d’intégrer des réseaux : c’est pourquoi on y a assez peu recours dans le cadre des rénovations.

La peinture anti-bruit, une technique aux effets limités

En dépit des promesses affichées, la peinture conçue pour limiter les nuisances sonores a une efficacité quasiment nulle. Bien entendu, la pose est facile, rapide, mais cette technique doit être utilisée en complément de l’une des deux premières vues plus haut. La peinture anti-bruit, on l’a compris, ne peut remplacer le doublage collé ou le doublage sur ossature.

Les meilleurs isolants phoniques... et écologiques

Face aux enjeux auxquels nous faisons face pour préserver notre planète, la durabilité des matériaux que nous utilisons pour isoler nos logements doit absolument être prise en compte. Ceci est d’autant plus vrai que de nombreux matériaux biosourcés sont extrêmement efficaces en matière d’isolation phonique. Une isolation écologique a pour bénéfice de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de diminuer son bilan en termes d’environnement.

Attention toutefois à ne pas confondre isolants écologiques et isolants naturels. Ces derniers peuvent parfaitement être nocifs pour la santé et l’environnement : certains matériaux sont allergènes, d’autres comme le polystyrène, quand ils sont confrontés à la chaleur, dégagent des gaz toxiques.

Les isolants écologiques sont issus de sources renouvelables et se trouvent naturellement sur la planète, qu’ils soient d’origine animale, végétale ou issus du recyclage. Les procédés utilisés pour les transformer se font sans aucun ajout de produits chimiques et sont peu gourmands en énergie. Enfin, la plupart d’entre eux luttent efficacement contre le carbone, ce qui constitue un immense atout pour le maintien de l’équilibre terrestre.

Le liège, efficacité et polyvalence

Privilégier le liège, qui provient de l’écorce du chêne éponyme, est bénéfique à bien des égards : il s’agit en effet d’un isolant naturel, renouvelable et très efficace. Il ne nécessite que peu d’épaisseur pour être performant : on estime ainsi que trois centimètres permettent de faire baisser les nuisances sonores de 30 dB environ.

Le liège en tant qu’isolant phonique peut être utilisé dans les logements neufs ou dans le cadre de travaux de rénovation. Au-delà des murs, il est également possible de le placer dans les sols, les plafonds, en intérieur ou en extérieur…

La fibre de bois, un excellent isolant phonique mural

Elle provient de bois recyclés en provenance de forêts gérées de façon durable. La fibre de bois se trouve dans le commerce sous la forme de panneaux ou en vrac. En plus d’être un excellent isolant phonique qui absorbe parfaitement les bruits d’impact et les bruits aériens, elle est également très efficace d’un point de vue thermique.

Autres avantages : la fibre de bois ne se tasse pas, ce qui lui garantit une bonne stabilité au fil des années, et elle n’est pas consommable par les nuisibles xylophages.

La ouate de cellulose, 100% écologique

Cet isolant phonique est l’un des plus efficaces : il protège du bruit, peu importe que celui-ci provienne de l’intérieur ou de l’extérieur. La ouate se fabrique à partir du recyclage de journaux et demande très peu d’énergie grise pour être produite. Le papier est déchiqueté, défibré pour se transformer en flocons de cellulose. Ces derniers doivent être traités au sel de bore, ce qui préserve des moisissures et augmente la résistance en cas d’incendie.

La ouate, il faut le souligner, est assez sensible au tassement : il est donc préférable de l’acheter sous forme de panneaux, ce qui renforce de surcroît ses propriétés isolantes par rapport au vrac.

Les différents types de bruits

Le principe d’une onde sonore est qu’elle modifie la pression de l’air, ce qui a des conséquences sur les plafonds, les sols et les murs d’où provient le bruit. On classe généralement les bruits dans trois catégories : 

  • Les bruits aériens sont les plus courants dans le cas d’un mur mitoyen. Ils correspondent par exemple à un cri, de la musique, le volume d’un poste de radio ou de télévision. Ce type de bruits impacte aussi bien la pièce d’où il provient que les pièces voisines.
  • Les bruits d’équipements, comme leur nom le laisse supposer, sont engendrés par des appareils de chauffage ou de ventilation, et plus généralement par tous les appareils nécessaires dans la vie quotidienne (lave-linge, lave-vaisselle…).
  • Les bruits d’impact proviennent d’un choc sur un élément solide. Sont par exemple concernés les bruits de pas, les chocs, les chutes d’objet ou encore le fait d’enfoncer un clou dans un mur.

Une histoire de masse

Pour bien comprendre comment mettre en place l’isolation phonique d’un mur mitoyen, il existe quelques règles à connaître. La première est la loi de masse et repose sur le principe suivant : si un isolant est lourd et dense, il possède une bonne capacité à amortir les bruits aériens.

Cependant, il n’est pas toujours possible de placer ce type de matériaux dans tous les espaces. C’est pourquoi il est souvent judicieux de placer de l’air ou un isolant de faible densité entre deux surfaces massives (c’est ce que l’on appelle le principe de “masse-ressort-masse“), car la vibration sonore perd en intensité à chaque changement de densité qu’elle rencontre dans une cloison.

Le second élément concerne la propagation parasite, qui est indépendante de la qualité de l’isolation. Sont concernés ici les colonnes d’air, les conduits de cheminée ou, de façon moins spectaculaire, deux prises de courant placées l’une en face de l’autre. Au-delà des problèmes que cela engendre vis-à-vis de l’isolation phonique, ce type de défauts affecte également les dépenses énergétiques d’un bâtiment.

Questions fréquemment posées

Comment isoler un mur intérieur mitoyen phoniquement ?

En ce qui concerne l’isolation phonique d’un mur mitoyen, on distingue deux techniques principales, qui possèdent chacune leurs propres avantages : le doublage sur ossature et le doublage collé. L’utilisation d’une peinture spéciale, en revanche, ne constitue pas une solution à part entière.

Quel est le meilleur isolant phonique pour mur mitoyen ?

Liège, ouate de cellulose, fibre de bois… Face aux enjeux auxquels nous faisons face pour préserver notre planète, la durabilité des matériaux que nous utilisons pour isoler nos logements doit absolument être prise en compte. Ceci est d’autant plus vrai que ces matériaux biosourcés sont extrêmement efficaces en matière d’isolation phonique.

Comment isoler un mur contre le bruit des voisins ?

Se préserver du bruit des voisins permet de faire d’une pierre deux coups : en améliorant votre confort de ce point de vue, vous préservez également une certaine intimité entre les différentes pièces de l’appartement ou de la maison.  Vous pouvez envisager des travaux de construction (créer des parois simples ou doubles) ou des travaux d’isolation phonique (isoler des parois déjà existantes).

Quel est le meilleur mur anti-bruit ?

Pour bien comprendre comment mettre en place l’isolation phonique d’un mur mitoyen, il existe quelques règles à connaître. La loi de masse repose sur le principe suivant : si un isolant est lourd et dense, il possède une bonne capacité à amortir les bruits aériens.
Il est souvent judicieux de placer de l’air ou un isolant de faible densité entre deux surfaces massives (c’est ce que l’on appelle le principe de “masse-ressort-masse”), car la vibration sonore perd en intensité à chaque changement de densité qu’elle rencontre dans une cloison.

Sources

(1) https://www.quelleenergie.fr/

(2)(7) https://www.qualitel.org/

(3) https://heero.fr/

(4) https://www.isolation-info.fr/

(5) https://conseils-thermiques.org/

(6) https://www.leroymerlin.fr/

(8) https://www.toutsurlisolation.com/

(9) https://www.lamaisonsaintgobain.fr/

2 Commentaires

  • J’ai parcouru avec attention vos informations sur l’isolation des murs intérieurs mitoyens ,( avec voisins ). Cela va contribuer à m’aider dans mes choix et me permettre de mieux dialoguer avec les artisans. Je vous remercie pour vos recherches précieuses. Cordialement

    • Bonjour Séverin,

      Merci pour votre commentaire.

      Benoît pour Mieux Consommer

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