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Isolation 9 min de lecture

Le tableau de coefficient d’isolation thermique

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Le tableau de coefficient d’isolation thermique devrait être connu par toutes les personnes soucieuses d’entreprendre des travaux de rénovation ou qui s’apprêtent à construire leur logement. Derrière ce nom quelque peu barbare se cache en effet la performance des différents matériaux isolants : en maîtrisant cette notion, vous serez capable de faire les bons choix et d’éviter les déperditions de chaleur.

Nous verrons dans cet article les différentes notions qui interviennent dans le calcul de la performance thermique, notamment la valeur R et la valeur lambda (λ). Puis nous verrons quels isolants, au regard du tableau, possèdent des propriétés intéressantes, même si ce n’est pas le seul critère qui retiendra notre attention. 

Enfin, ne perdez pas de vue que l’isolation d’une maison ou d’un appartement doit se faire avec le concours d’un professionnel. Celui-ci saura vous conseiller en fonction de votre budget, de vos aspirations, des caractéristiques du logement que vous rénovez ou que vous construisez. 

Un exemple de tableau comparatif d'isolants thermiques avec différents matériaux isolants

Pour une résistance de 5, qui correspond à une isolation performante pour les murs, le tableau ci-dessous indique le nombre de centimètres d’épaisseur nécessaire pour différents isolants. Notons par exemple que dans le cadre d’une rénovation, la résistance thermique minimale pour pouvoir être éligible aux différentes aides est de 3,7. 

Nous reviendrons un peu plus loin dans cet article sur la signification de la résistance R et de la valeur λ.

MatériauValeur λ en W/m.kÉpaisseur  
Liège0,038 à 0,04017 à 21 cm
Fibre de bois0,037 à 0,04019 cm
Chanvre0,040 à 0,04219 à 21 cm
Ouate de cellulose0,038 à 0,04019 à 22 cm
Polystyrène expansé0,033 à 0,04216 à 19 cm
Laine de verre0,032 à 0,04216 à 21 cm
Laine de roche0,034 à 0,044

17 à 22 cm

Source : https://www.isolation-info.be/performance-des-isolants-thermiques/ 

Quel est le meilleur isolant thermique... et écologique ?

Si la performance reste l’un des critères qui doit retenir votre attention au moment de choisir les matériaux, d’autres paramètres peuvent entrer en jeu. Comme le tableau ci-dessus le démontre, certains isolants comme le liège ou la ouate de cellulose possèdent de réelles vertus thermiques.

Par rapport au polystyrène expansé, qui peut produire des vapeurs toxiques en cas d’incendie, ce sont des matériaux très écologiques, car issus du recyclage ou d’origine végétale.

Ils nécessitent peu d’énergie grise pour être produits et sont à ce titre respectueux de l’environnement. Le liège provient ainsi de l’écorce du chêne du même nom, et après avoir été prélevé, l’arbre a les capacités de reproduire une nouvelle couche. 

Comment évaluer la performance thermique des isolants ?

Que ce soit dans le cadre d’une construction ou d’une rénovation, le choix des matériaux ne doit jamais se faire à la légère. En termes d’isolation, il convient de se pencher sur la conductivité thermique des différents matériaux. L’objectif est d’empêcher la chaleur de s’échapper lorsque les températures sont basses à l’extérieur, mais également de préserver une certaine fraîcheur dans les pièces en été.

Pour pouvoir mesurer les performances isolantes des différents matériaux, il faut prendre en compte deux notions essentielles, que nous détaillons ci-dessous.

La valeur lambda (λ) en isolation

Cette valeur lambda, que l’on reconnaît sous le signe λ, indique la capacité d’un matériau à conduire la chaleur. Il se mesure en watt par mètre et par degré Kelvin, que l’on écrit ainsi : W/mk.

Il n’est pas nécessaire de rentrer ici dans des détails trop techniques, mais voici ce que vous devez garder à l’esprit : 

  • Si la valeur lambda est faible, la conductivité thermique du matériau est médiocre. Son pouvoir isolant est donc important ;

  • Si la valeur lambda est élevée, le matériau a de très bonnes propriétés pour conduire la chaleur : il s’agit donc d’un mauvais isolant.

 

Pour résumer, si vous devez comparer deux isolants pour une même épaisseur, il faut vous tourner vers celui qui a la conductivité thermique λ la plus faible. Si vous choisissez, pour des raisons qui vous sont propres, celui qui a la valeur lambda la plus élevée, il vous faudra davantage d’isolant pour aboutir à des performances identiques.

Pour avoir un ordre d’idée, on considère qu’un matériau est un isolant de bonne qualité quand sa valeur lambda est égale ou inférieure à 0,07 W/mk.

La résistance thermique (R)

La qualité d’un isolant se mesure aussi au regard de la résistance qu’il offre au passage de la chaleur. Cette résistance est symbolisée par la valeur R, et dans ce cas : 

  • Si le coefficient de résistance thermique R est élevé, cela signifie que la perte de chaleur au travers de l’isolant est faible : il s’agit donc d’un isolant de bonne qualité ;

  • A contrario, si le coefficient R est faible, la résistance à la chaleur est moins satisfaisante : la force isolante est moins bonne.

 

Dans le cas où une paroi est composée de divers matériaux qui ont toutes une épaisseur variable, il faut additionner la valeur R de chacun d’entre eux pour avoir une idée de la performance globale.

Les interactions entre les valeurs R et λ (comment calculer R ?)

Ces deux valeurs sont absolument fondamentales et elles sont de surcroît corrélées, comme le montre le mode de calcul de la résistance R : 

R = e / λ

 

Dans cette formule, “e” désigne l’épaisseur de l’isolant, exprimée en mètre. Plus λ est élevée (donc plus son pouvoir isolant est mauvais), plus la résistance R est faible.

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Pourquoi s'intéresser au tableau de conductivité thermique des matériaux ?

En se référant au tableau présent en début d’article, vous avez toutes les cartes en mains pour choisir un isolant réputé pour sa performance thermique. Les avantages d’une telle démarche ne sont pas à négliger : 

Des économies d'énergie

Le chauffage représente plus de la moitié de nos dépenses énergétiques. Dans une habitation particulièrement mal isolée, cette proportion peut atteindre les 75% ! Bien isoler son logement à l’aide de matériaux adéquats, c’est donc la certitude de faire baisser sa facture de chauffage et de réaliser de substantielles économies.

Une qualité de vie améliorée

Une sensation de froid qui perdure en hiver, quel que soit le niveau de chauffage, est particulièrement désagréable. Cela nuit à votre confort dans votre vie de tous les jours et peut avoir des conséquences directes sur votre humeur.

Dans le même ordre d’idée, ne pas pouvoir conserver une certaine fraîcheur dans l’habitation au cœur de l’été est également problématique. Avoir recours à une climatisation n’est pas très écologique, et cela a des incidences évidentes sur votre facture d’électricité.

Une santé préservée

En raison des ponts thermiques, une condensation qui s’étire dans le temps va entraîner l’apparition de moisissures et autres champignons. Ceci peut avoir des conséquences néfastes sur la santé, notamment celle des très jeunes enfants.

Dans les cas les plus extrêmes, quand la condensation est importante au sein même des murs, c’est la structure du bâtiment qui peut être altérée.

Un confort acoustique amélioré

Les techniques d’isolations thermique et acoustique ne sont pas forcément les mêmes, et chacune nécessite ses propres méthodes et ses propres isolants. Mais malgré tout, l’avantage si vous améliorez l’isolation thermique de votre logement est que cela a forcément une incidence sur la limitation des transmissions sonores, que celles-ci proviennent de l’intérieur ou de l’extérieur.

Un geste pour la planète

Si vous réalisez des économies d’énergie, cela signifie que votre empreinte CO2 diminue. A votre échelle, vous contribuez ainsi à réduire les gaz à effet de serre. Un appartement ou une maison plus écologique s’inscrit parfaitement dans une démarche globale de transition énergétique.

Un bien immobilier valorisé

Lorsque vous vendez votre bien, un DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est obligatoire. Si celui-ci est performant, il s’agit d’un réel argument qui va retenir l’attention des acheteurs potentiels. Un bon DPE signifie en effet que les dépenses énergétiques à venir sont moindres : des travaux d’isolation peuvent vous aider en ce sens.

Questions fréquemment posées

Quel est le coefficient R pour une bonne isolation ? Quel R pour l'isolation d'un mur ?

Plus le coefficient de résistance thermique est élevé, plus le matériau possède des vertus isolantes. Dans le neuf, le coefficient R doit être au minimum de 8 pour l’isolation de la toiture et de 4 pour les planchers bas et l’isolation des murs.
Dans le cadre d’une rénovation, la résistance doit être au moins de 3,7 pour les murs, 6 pour les combles aménagés et 7 pour les combles perdus.

Quel isolant choisir ? Quel est le matériau le plus isolant à épaisseur égale ?

Si l’on se réfère uniquement à la résistance thermique, le polyuréthane semble être le plus performant. Néanmoins, ce matériau est directement issu de la pétrochimie et il n’est absolument pas écologique. Mieux vaut se tourner vers des isolants issus du recyclage ou fabriqués à partir de végétaux ou d’animaux : ils ont l’avantage de posséder de très bonnes performances isolantes, pour une quantité d’énergie grise minimale nécessaire à leur production.

Quels sont les 3 catégories d'isolants thermiques ?

Il existe de très nombreux matériaux susceptibles d’être utilisés lors de travaux de rénovation énergétique. Ils sont classés en trois catégories : les synthétiques (nocifs pour l’environnement), les minéraux (comme la laine de verre, très utilisée en isolation) et les naturels, aux vertus écologiques évidentes.

Quel r pour isolation rt 2022 ?

La règlementation thermique impose des seuils minimaux à respecter selon les différentes parties de l’habitation à rénover. De manière synthétique, et selon la zone géographique où se situe le logement, le R pour l’isolation des murs extérieurs doit être compris entre 2,2 et 2,9. En ce qui concerne les planchers bas, la résistance thermique minimale varie selon le lieu entre 2,1 (zone H3) et 2,7.

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